Publié le 20 Février 2024

La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) a évoqué diverses propositions mi-janvier afin de pallier à la crise du logement.

Les taux d’intérêt des crédits excessivement hauts sont l’une des causes de cette crise. Pour y remédier, il est demandé au gouvernement d’autoriser la portabilité des prêts immobiliers.

Cette portabilité permettrait au vendeur de conserver le prêt immobilier en cours afin qu’il puisse financer son nouvel achat immobilier. Cela éviterait le remboursement de l’emprunt existant, la demande d’un nouveau prêt avec des conditions certainement plus défavorables. Avec la portabilité du prêt, le propriétaire continue à rembourser ses mensualités sans que cela ne lui coute rien de plus.

La FNAIM va encore plus loin en proposant une transférabilité de prêt entre vendeur et acquéreur. Cette solution permettrait à l’acquéreur de bénéficier d’un prêt à un taux avantageux sans avoir les contraintes d’obtention actuelles avec à la clé un refus de la banque. Par exemple, un acquéreur pourrait bénéficier d’un prêt immobilier à 1% si le vendeur lui propose de reprendre son crédit contracté en début 2022 pour acheter le bien en question. En ce début 2024, les taux tournent autour de 4.5 %.

Que cela soit la portabilité du crédit entre deux biens ou la transférabilité entre vendeur et acquéreur, ces solutions ont pour objectif de relancer le marché du logement sans que cela ne coute rien à l’État et sans que les banques soient perdantes.

Affaire à suivre !